Psychologie orientale

J’ai pu participer à la recherche scientifique sur la méditation dans différents contextes de recherche intégrant divers paradigmes.Tout d’abord, j’ai eu la chance de m’insérer en 2003 dans l’équipe de recherche en Neurosciences cognitives et Imagerie cérébrale (LENA-CNRS, UPR 640, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris) du feu Francisco Varela parti deux ans avant  mon stage, mais équipe fort heureusement encore au complet.

F. Varela était le fondateur scientifique du Mind & Life Institute qui nourrit le dialogue Bouddhisme-Science menant au formidable essor actuel des Sciences Contemplatives. Belle « synchronicité » ou signe auspicieux, F. Varela avait pour maître bouddhiste Tulku Orgyen Rimpoché qui fut également le maitre de mon enseignant en Belgique, Orgyen Chokyi Dorje.

Ce séjour parisien m’a permis de me familiariser avec le paradigme de la neurophénoménologie appliqué à l’étude de la conscience méditative et d’intégrer la portée, et limites, des différents outils d’analyse scientifique (v. lettre de recommandation de mon Maître de stage : J.-Ph. Lachaux).

Également, en Belgique, au Centre de Psychologie de la religion de l’Unité de psychologie sociale et des organisations, j’ai co-mené avec V. Saroglou (v. sa lettre de recommandation), la première étude empirique en psychologie de la religion sur le Bouddhisme ou plutôt les Bouddhistes.

L’analyse des traits cognitifs (besoin de clôture) et de personnalité (amabilité), et des valeurs liés à l’investissement dans le Bouddhisme a donné une publication dans un journal international avec comité de lecture (peer-reviewed) :
Saroglou, V. & Dupuis, J. (2006). Understanding buddhism in the west: Cognitive needs, prosocial character, and values. International Journal for the Psychology of Religion, 16, 163-179.

Ces différents efforts de recherche m’a permis d’être sélectionné pour participer à la 1ière école d’été (Mind & Life Summer Research Institute 2004) ainsi que la 3ième (MLSRI 2006) de ce mouvement naissant permettant de rencontrer et d’échanger avec les scientifiques les plus prolifiques de cette nouvelle discipline (v. lettre de recommandation de A. Lutz).

Actuellement, en tant que psychologue clinicien, j’utilise allégrement, en symbiose avec une certaine hypnose, une forme de méditation épurée, càd sans aucune connotation religieuse particulière si ce n’est dans son appartenance universelle, permettant par là même de résonner avec les valeurs du patient lui-même, quelques qu’elles soient (musulmanes, chrétiennes, hindous, animistes, scientifiques, agnostiques, athées, etc.). Ce qui permet aux patients sincères et prêts à s’investir en dehors des consultations, d’obtenir des résultats significatifs parfois après une seule consultation. En effet, si je ne prescrits pas de médicaments, je prescrits des tâches à accomplir !

A ce sujet, j’anime depuis plus d’un an un atelier de relaxation méditative pour des élèves de primaire (Institut Albert 1er et l’’école Saint Nicolas, Enghien) afin de développer « l’a-tension » intérieure. Un atelier de méditation « transinogène » (ou « Comment le lâcher prise permet l’expression spontanée non-égotique de son Etre ») a également vu le jour avec des adultes motivés à Enghien et Hoves et prochainement à Bruxelles. Si intéressés, n’hésitez pas à vous manifester !